Développer ensemble le nouvel outil syndical Solidaires Informatique
De nombreux salariés de SSII travaillent dans nos services. Eux aussi ont des droits, dont le premier celui de se syndiquer.
SUD Groupe GFI est une section du syndicat SOLIDAIRES INFORMATIQUE
SOLIDAIRES INFORMATIQUE regroupe les sections SUD et Solidaires des secteurs de l’informatique, du conseil et de l'expertise.
Il syndique les salarié-es isolé-es, les sous-traitantes, les indépendants et les retraité.es de ces secteurs. Nous sommes présents à Stéria, GFI, Cap Gemini-Sogeti, Sopra, BTIC, Atos-Origin, Nextiraone... et aussi dans de plus petites entreprises.
SOLDIAIRES INFORMATIQUE se propose de développer un syndicalisme démocratique de lutte dans des secteurs éparpillés et traditionnellement peu syndiqués. Elle regroupe plusieurs centaines d’adhérent-es.
Elle défend les intérêts individuels et collectifs de ces secteurs. SOLDAIRES INFORMATIQUE soutient et participe aux mobilisations sociales, nationales et internationales, sur tous les sujets qui débordent le cadre de l’entreprise mais concernent aussi le monde du travail : protection sociale, droit au logement, racisme, refus de la mondialisation financière et libérale...
SOLIDAIRES INFORMATIQUE est affilié à l’Union Syndicale Solidaires qui a participé, par exemple, au mouvement national contre la réforme des retraites.
Nous favorisons l’organisation et l’unité des salarié-es dans l’action. Nous respectons le pluralisme syndical et sommes favorable à développer les convergences entre les organisations syndicales, dans l’intérêt des salarié-es.
Elle reconnaît l’autonomie de décision de ses syndicats et favorise les débats au sein de ses adhérentes, dans la recherche respectueuse de la synthèse.
En particulier, elle ne prend pas de décision comme la signature d’accords nationaux sans s’appuyer sur une consultation préalable de ses syndicats et donc de ses adhérent-es.
Se syndiquer à Solidaires Informatique
Avec des dividendes confortables pour les actionnaires d’IBM, Stéria, Cap Gemini, Atos ou France Télécom... La crise n’a pas les mêmes effets pour tout le monde. A contrario du discours dominant, les salarié-es de l’informatique et des télécommunications sont menacé-es de suppressions d’emplois (souvent par les sous-traitances en cascade), de salaires bloqués ou mis en concurrence, d’horaires extensibles et de dumping social...
Aujourd’hui, les organisations du travail et les méthodes d’industrialisation déstabilisent et rendent malades les salarié-es de ce secteur. Les salarié-es revendiquent que les profits et les dividendes soient réinvestis dans des emplois et des métiers pérennes, dans la réduction des écarts salariaux et dans une protection sociale de qualité.
Les patrons font des profits, les patrons suppriment des postes ou délocalisent, les salarié-es se mobilisent. Elémentaire, non ?
Au quotidien revendiquer !
Le droit syndical dans l’entreprise a changé depuis la loi de 2008. Avec 2 adhérent-es, un syndicat peut créer une section syndicale et désigner un Représentant dans une entreprise.
Ce syndicat peut aussi présenter des listes au 1er tour des élections du Comité d’entreprise et/ou des Délégué-es du Personnel (ayant lieu au minimum tous les 4 ans dans les entreprises de plus de 11 salarié-es).
De ces élections le syndicat peut avoir des élues et s’il dépasse la barre de 10% être admis aux négociations collectives : NAO, GPEC... Avec une section syndicale et des représentant-es, les salarié-es peuvent faire connaître leurs préoccupations et surveiller l’application du code du travail et autres règlements touchant à tous ses aspects : durée, conditions, salaires, primes, protection sociale, santé, formation...
La section syndicale permet aussi de construire les revendications, d’informer les salarié-es sur les conditions collectives de l’emploi et de rémunérations et de mettre en oeuvre des actions pour gagner.
Les représentants élu-es ont une action importante, de la surveillance de la marche économique de l’entreprise à leur présence dans tous les services ou à la saisie de l’Inspection du Travail, jusqu’au droit d’alerte lorsqu’ils constatent des atteintes importantes aux intérêts des salarié-es.
Ne pas perdre sa vie à la gagner !
Avec les salarié-es, ils revendiqueront les améliorations nécessaires des conditions de travail, ils surveilleront le recours au travail précaire, CDD, apprentis, et à la sous-traitance.
Avec les représentant-es CSE, des instances décisives pour faire respecter les droits des salarié-es, le syndicat a aussi la possibilité d’organiser des informations et des tournées syndicales pour l’écoute des collègues de chaque service. Ils visitent les postes de travail, les activités, les méthodes, les organisations du travail à risque pour imposer leur transformation...
Pour prendre contact avec
Solidaires Informatique et US Solidaires ITEC
31 rue de la Grange aux Belles - 75019 - Paris
contact@solidairesinformatique.org